Quelques corrections encore après relecture, je note que l'histoire racontée pourrait être la même que celle du parc de la Courneuve qui s'appelle d'ailleurs Parc Georges Valbon : des marécages transformés en lieu d''aménagement en l'occurrence en parc :
Le département de la Seine-Saint-Denis a été créé suite au nouveau découpage administratif de la région parisienne le 10 juillet 1964, qui divise l’ancienne Seine en quatre départements (Paris et les trois départements limitrophes de la Petite Couronne). Le choix de sa préfecture fut l’objet de plusieurs mois de discussion entre les différents maires. La logique aurait voulu que ce soit Saint-Denis, la ville la plus ancienne, mais il n’y avait pas de place au centre pour y construire la préfecture, et puis (alourdit inutileemnt) son maire était contre. Bondy fut aussi évoqué, mais là encore, le maire s’y opposa car il était contre le redécoupage de la région. [Je mettrais : Bondy fut évoquée, sans succès, les détails apportés sont pas utiles dans notre perspective]
Finalement, après avoir obtenu que l’aménagement de la ville soit confié à la municipalité et non au département, le maire de Bobigny, Georges Valbon, accepta d’accueillir la préfecture sur sa commune, mais il négocia que l'aménagement de la ville soit confié à la municipalité et non au département [déplacé].
Le 25 août 1965 fut instituée la ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité) du centre ville.
A l’époque, Bobigny était une commune rurale bordée par les champs, en pleine transformation industrielle
Son nouveau statut de préfecture obligea la ville à développer ses voies d’accès mais aussi à construire des logements à forte densité, des services publics et des équipements privés. Sa population doubla en dix ans. (Au passé et passage déplacé) Le centre ville s’organisa autour de deux grands axes perpendiculaires dont l’aménagement obligea à détruire l’ancienne voirie et les maisons qui la bordaient. Un problème majeur se posa : son sous-sol marécageux. Les architectes imaginèrent un système de dalles (comme des sols artificiels sur pilotis), qui facilitèrent le drainage des terrains et permirent, par ailleurs, de séparer les flux de circulations automobiles et piétonnes, ce qui était très à la mode dans ces années-là.
L’hôtel préfectoral fut construit entre août 1968 et juillet 1971 par l’architecte Michel Folliasson, choisi par le ministère de la culture. (pas utile comme précision)
Le nouveau centre-ville de Bobigny vit cette pyramide dissymétrique (70 mètres de base, 34 mètres de haut) remplacer les préfabriqués qui avaient accueilli les services préfectoraux pendant six ans. Deux autres bâtiments imposants suivirent : celui de la trésorerie générale et de celui de la DDE (direction départementale de l'équipement) et de la Ddass (direction départementale des affaires sanitaires et sociales).
ça donne :
Le département de la Seine-Saint-Denis a été créé suite au nouveau découpage administratif de la région parisienne le 10 juillet 1964, qui divise l’ancienne Seine en quatre départements (Paris et les trois départements limitrophes de la Petite Couronne). Le choix de sa préfecture fut l’objet de plusieurs mois de discussion entre les différents maires. La logique aurait voulu que ce soit Saint-Denis, la ville la plus ancienne, mais il n’y avait pas de place au centre pour y construire la préfecture, et son maire était contre. Bondy fut évoquée, sans succès. Finalement, le maire de Bobigny, Georges Valbon, accepta d’accueillir la préfecture sur sa commune, mais il négocia que l'aménagement de la ville soit confié à la municipalité et non au département. Le 25 août 1965 fut instituée la ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité) du centre ville.
A l’époque, Bobigny était une commune rurale bordée par les champs, en pleine transformation industrielle. Son nouveau statut de préfecture obligea la ville à développer ses voies d’accès mais aussi à construire des logements à forte densité, des services publics et des équipements privés. Sa population doubla en dix ans. Le centre ville s’organisa autour de deux grands axes perpendiculaires dont l’aménagement obligea à détruire l’ancienne voirie et les maisons qui la bordaient. Un problème majeur se posa : son sous-sol marécageux. Les architectes imaginèrent un système de dalles (comme des sols artificiels sur pilotis), qui facilitèrent le drainage des terrains et permirent, par ailleurs, de séparer les flux de circulations automobiles et piétonnes, ce qui était très à la mode dans ces années-là.
L’hôtel préfectoral fut construit entre août 1968 et juillet 1971 par l’architecte Michel Folliasson. Le nouveau centre-ville de Bobigny vit cette pyramide dissymétrique (70 mètres de base, 34 mètres de haut) remplacer les préfabriqués qui avaient accueilli les services préfectoraux pendant six ans. Deux autres bâtiments imposants suivirent : celui de la trésorerie générale et celui de la DDE (direction départementale de l'équipement) et de la Ddass (direction départementale des affaires sanitaires et sociales).